chargée de recherche CNRS, affectée au CMH depuis le 1er octobre 2024 à l’axe Travail.
Ses travaux croisent plusieurs directions de recherche à partir d’une variété d’objets : l’analyse des processus de socialisation et de légitimation, l’étude de la structuration d’espaces de pratiques et de visions du monde, et l’analyse des contenus culturels et symboliques de ces pratiques et visions du monde, en particulier ceux qui concerne le pôle économique de l’espace social.
Sa thèse portait sur la socialisation par le travail : à partir d’une ethnographie d’employés de l’hôtellerie de luxe, elle a analysé les différentes manières par lesquelles le travail transforme les individus au-delà de ses murs. À partir de cette recherche, qui contribue à montrer comment le travail donne consistance à la classe sociale, elle a développé plusieurs axes de réflexion. Elle continue d’abord l’exploration de la place de la légitimité dans les processus de socialisation, qu’ils soient économiques, politiques ou horizontaux, ou encore qu’ils concernent la santé, objet qu’elle a appréhendé par monographies de famille au sein de l’ERC Gendhi. Ensuite, elle s’est intéressée à la droite de l’espace social en revisitant les concepts de capital économique et de capital culturel à partir des univers professionnels, des styles de vie et des visions du monde des groupes sociaux où dominent les ressources économiques. Enfin, elle travaille sur les univers de référence des individus en cherchant à comprendre l’influence des mondes économiques sur les représentations collectives.