Nous souhaitons attirer l’attention sur le sort des doctorant.es après un an de pandémie et de confinements à répétition. En tant que jeunes chercheur.es, ils et elles ont particulièrement eu à souffrir de la fermeture des laboratoires, lieux d’expérimentation, possibilité d’enquête, terrains à l’étranger… En tant qu’étudiant.es, ils et elles ont connu la précarité, le confinement dans des logements exigus, la fin des petits boulots, le recours à l’aide alimentaire, la fermeture des perspectives de carrière dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche, la dépression… Si l’on peut se réjouir que plusieurs institutions aient eu les moyens de prolonger les contrats des doctorant.es financé.es (sans abondement supplémentaire systématique de la part du ministère), il serait injuste que seules les institutions les mieux dotées soient en mesure de le faire. C’est pourquoi l’assemblée générale du laboratoire demande à titre exceptionnel la prolongation des contrats doctoraux pour une période de 6 mois, et la réinscription systématique des doctorant.es (avec maintien des comités de thèse mais exonération des frais d’inscription). La systématisation de ces mesures au niveau national est préférable à la multiplication des situations de cas par cas, qui fait perdre en lisibilité sur la situation et rompt l’égalité de traitement. Au-delà de la situation des bénéficiaires d’un contrat doctoral, c’est celle de tous les doctorant.es, en tant qu’étudiant.es, qui doit être prise en compte : c’est pourquoi nous demandons l’attribution d’une aide d’urgence de 1500 euros à tou.tes doctorant.es. »