Partant du constat d’une diversification des comportements des personnes incarcérées, ce travail de thèse se propose de modéliser les processus de socialisation se déployant au sein de la configuration carcérale. En effet, au regard des vies qu’ils ont vécues, les prisonniers adoptent des postures et des pratiques inédites. Mais, en réalité, l’ampleur des effets empiriquement observables de ces dynamiques contredit l’espoir de pouvoir décrire ces dernières en abordant de front le phénomène de la diversification. Comment les prisonniers sont-ils socialement amenés à adopter les pratiques qu’ils adoptent ? Embrassant une démarche indistinctement diachronique et indicielle, l’analyse se dote d’un outil sociologique à même de révéler les mouvements agitant la vie des gens en prison : Le recours au religieux.
École Normale Supérieure
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