Centre Maurice Halbwachs

Group:Associate researchers

Michel Villette

Membre honoraire du CMH
AgroParistech

Personal informations

Biography

PRÉSENTATION - AXES DE RECHERCHE
Professeur de sociologie à AgroParistech, Michel Villette a rejoint l’équipe PRO depuis 2005. Sa thèse, dirigée par Pierre Bourdieu, portait sur le changement des modes de domination dans l’entreprise (Paris Sorbonne, 1977). Il a ensuite été cadre au groupe BSN (1974), maître de conférence à l’Université de Téhéran (Iran) (1975-76), consultant à la société Euréquip (1978-82), chercheur au Centre d’Etudes des Systèmes et Technologies Avancées (1982-87), directeur d’études à l’Institut Entreprise et Personnel (1987-90). Après une HDR sous la direction de Michel Offerlé (Paris Sorbonne, 1992), il est revenu à l’enseignement supérieur d’abord à l’ESCP-Europe (1990-92) puis à AgroParistech depuis 1995. Au cours de sa carrière il a été consultant auprès de compagnies internationales comme Danone, Saint-Gobain, Lafarge, Matra, Exon, Eastman Kodak, EDF, Crédit Mutuel, Wafabank et professeur invité à l’Université de Californie Berkeley,1977 ; Helsinki School of Economics, 1995 ; University of Pennsylvania- Wharton Business School, 2006 ; Universidade Federal de Sào Carlos, Brasil, 2007 ; University of Warsaw, Pologne, 2008, 2009, Kanawaga University, Japon, 2009. A l’EHESS, il a animé le séminaire "Sociologie de la pratiques des affaires" (2004-2005 ; 2008-2010) et organisé les journées d’étude "Pour une sociologie de l’entreprise par ceux qui y travaillent" (2011, 2012) et "Ethnographie dans l’entreprise" (2013) Il encadre des doctorants susceptibles de conduire des expériences de longue durée en entreprise. Ses recherches portent sur l’activité au travail de cadres, ingénieurs, consultants et dirigeants d’entreprises. Il s’agit de comprendre la situation de travail dans laquelle ces personnes sont prises et sur laquelle elles tentent d’avoir prise. L’étude etnographique de ces expériences permet d’interroger les doctrines et outils du management, c’est-à-dire les formes que prend le gouvernement privé des entreprises dans le cadre d’une économie mondialisée. Plus précisément, il s’agit de saisir des définitions historiquement situées de la "bonne entreprise", du "bon manager", du "bon entrepreneur" ou de la "bonne technique de management" et de décrire le travail effectué par les personnes pour s’en approcher et mettre plus ou moins en accord leur activité avec ce qu’ils croient être utile, efficace, rentable, juste ou bien. Ce programme de recherche s’est développé sur le changement dans les grandes entreprises (1974-1977), le métier de consultant (1978-1982), l’appui des pouvoirs publics aux PME (1983-1990), les relations maison-mère/filiales dans les entreprises multinationales (1990-1993), l’expérience au travail d’employés de la grande distribution (1994-1998), les débuts de carrière d’hommes d’affaires européens et Nord Américains du XXe siècle (1999-2004). Actuellement, ses travaux portent principalement sur les relations entre la maison mère et les filiales d’entreprises multinationales analysées sous l’angle de l’incommunicabilité, des conflits d’intérêt, du rapport à la norme et à la loi et de la prise de risque. Il a publié aux Editions du Seuil en 1988, L’Homme qui croyait au management, (prix Dauphine-Entreprise 1989), L’Art du stage en entreprise, La Découverte, 1994, 4e éd. 2010 ; Le Manager jetable, La Découverte, 1996 ; Sociologie du conseil en management, La Découverte, 2004,2010 ; et, avec Catherine Vuillermot, Portrait de l’homme d’affaires en prédateur, La Découverte,2005,2007 ; traduit sous le titre From Predators to Icons par Cornell University Press,2009 et en Chinois par Wealth Press,2010. Mots clefs : Situations de travail, entreprise, gestion, management, managers, ingénieurs, entrepreneurs, hommes d’affaires, groupes multinationaux, connaissances situées.

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