Journée d’études en hommage à Sabine Rudischhauser, Une histoire croisée de la fabrique du droit du travail
Journée d’étude co-organisée par le CMH
Discussion-débat à partir du dernier ouvrage de Sabine Rudischhauser,
Geregelte Verhältnisse. Eine Geschichte des Tarifvertragsrechts in
Deutschland und Frankreich 1890-1918/19 (Cologne, Böhlau, 2017, 878 p.)
Jeudi 17 Janvier 2019, 09h30-17h30
Lieu : Institut d’Etudes Avancées, Hôtel de Lauzun , 17 Quai d’Anjou, 75004 Paris
Avec la participation de Claude Didry
Sabine Rudischhauser (1961-2017) a introduit un regard nouveau sur
l’émergence de la négociation collective en intégrant, au-delà de la
seule conflictualité sociale, les initiatives politiques, législatives,
juridiques, mais aussi sociologiques qui contribuent à définir la
catégorie même de convention collective en France et en Allemagne. Sur
la séquence 1900-1920, elle met au jour une véritable dynamique
institutionnelle, dans laquelle se justifie un rapprochement entre
l’Allemagne et la France, en faisant apparaître non seulement un
parallélisme, mais aussi des emprunts réciproques et une référence
commune, l’Angleterre. Geregelte Verhältnisse, son dernier
ouvrage, couronne ainsi une vie de recherche que sa disparition précoce a
interrompue brutalement. Il constitue un apport de premier plan tant
pour la discipline historique, que pour le droit, la sociologie et
l’économie. Cette journée d’étude entend rendre hommage à Sabine
Rudischhauser, non seulement en revenant sur son parcours, mais aussi en
mettant en discussion les perspectives qu’ouvrent ses recherches.
Renseignements
Programme
Atelier « Quand la religion prend corps ». Corps et croyance : approches empiriques et méthodologiques.
Organisateur : Yannick Fer
Vendredi 15 mars 2019, 14h-18h
Lieu : ENS, 48 bd. Jourdan, 75014 Paris, Salle R2-01
Programme « Agenda pour une sociologie critique des religions » (programme complet sur le site)
PROGRAMME
14h-15h. Sébastien Dalgalarrondo et Tristan Fournier (CNRS – Iris,
Paris), Un transhumanisme « à mains nues » : sociologie de la promesse
du jeûne.
15h-16h. Joël Laillier (CMH – Paris), La vocation, l’ascèse et la
mortification. Sur les usages et les apports de notions religieuses pour
l’étude sociologique du métier de danseur.
(Pause)
16h15-17h. Sylvaine Derycke (CRBC – Brest), Ascèse sportive et mode de
vie communautaire à l’Institut National du Sport, de l’Expertise et de
la Performance (INSEP) : réflexions autour de l’usage de l’analogie
religieuse
17h-18h. Discussion générale
Discutant : Charles Suaud (CENS – Université de Nantes)
Religieux ou spirituel ? Atelier théorique Tepsis « Quoi faire de la religion ? »
Organisateurs : Yannick Fer et Patrick Michel
Mardi 26 mars 2019, 14h-17h
Lieu : ENS – Salle R1-07, 48 bd. Jourdan, Paris 14e
La distinction entre religieux et spirituel est ancienne et recouvre une
série d’enjeux en termes de rapport à l’institution, de régime de
légitimité et d’authenticité. Elle a été réaffirmée notamment dans des
travaux de sociologie sur la génération des Baby Boomers et sur les « nouveaux mouvements religieux », pour rendre compte des pratiques
religieuses contemporaines en insistant plus particulièrement sur
l’émancipation des individus croyants vis-à-vis des systèmes
d’encadrement institutionnel. Comme l’a noté le sociologue Matthew Wood,
cette acclimatation de la notion de « spirituel » au sein de la
sociologie tend souvent à sous-estimer les rapports de pouvoir et les
inégalités de capitaux qui président aux « bricolages » individuels. On
interrogera donc la genèse et les effets de cette acclimatation pour
évaluer la pertinence sociologique de l’opposition religieux/spirituel.
Véronique Altglas (Queen’s University Belfast). Repenser les relations entre pouvoir et religion : la question de la ’spiritualité’.
Sean McCloud (University of North Carolina at
Charlotte). Everything Blended : Engaging Combinations, Appropriations,
Bricolage, and Syncretisms in Our Teaching and Research
Un habitus religieux ? Atelier théorique Tepsis « Quoi faire de la religion ? »
Organisateurs : Yannick Fer et Patrick Michel (CMH)
Vendredi 17 mai 2019, 14h-17h
Lieu : ENS – Salle R3-35, 48 bd. Jourdan, Paris 14e
PROGRAMME
La discussion sera introduite par Hugo Suarez (UNAM, Mexico City)
Selon Terry Rey, qui écrit dans le contexte des sciences sociales
nord-américaines, les sociologues des religions ont trouvé dans la
notion d’habitus un moyen privilégié de « localiser la croyance » : « thanks to Bourdieu, we can finally say that religious belief has a
home. This home is the habitus, which is as much bodily as mentally
constituted » (Bourdieu on Religion, 2007 : 128). La notion d’habitus
permet en effet de penser la socialisation religieuse en termes
d’incorporation et de dispositions distinctives, investies dans la
pratique sur le mode de l’« invention sans intention d’une improvisation
réglée ». Cette notion est pourtant quasiment absente du champ français
des sciences sociales des religions.
On s’intéressera à l’occasion de cette séance aux usages possibles des
principaux concepts élaborés par P. Bourdieu, et plus particulièrement
l’habitus et le capital, dans la perspective d’une sociologie traitant
des faits religieux.
Terry Rey (Temple University, Philadelphia). Qu’est-ce que le capital religieux ? Sur une déconnexion transatlantique d’un concept théorique clé
La terminologie conceptuelle dérivée des sciences économiques s’est
largement répandue dans la sociologie des religions au cours des trente
dernières années, en particulier chez les partisans de la théorie du
choix rationnel. La notion de « capital religieux » est au cœur de ce
développement théorique. Cependant, les définitions du terme sont
parfois vagues ou déconnectées de sa conception originelle. Deux
courants de pensée autour de ce terme ont dès lors émergé, sans grande
convergence ni conversation : une discussion largement européenne est
issue des travaux de Max Weber et Pierre Bourdieu ; l’autre, en grande
partie américaine, est issue des travaux de Laurence Iannaccone et
Rodney Stark. Cette communication évalue comparativement ces courants de
pensée, tout en retraçant leur généalogie et en examinant certaines
applications et critiques du concept de capital religieux. Pour ce
faire, j’utiliserai des exemples concrets tirés de mon travail
ethnographique dans des églises protestantes en Haïti.
Heinrich Wilhelm Schäfer (Universität Bielefeld ). Bourdieusian tools for the analysis of religious praxis
In my contribution to the workshop, I will outline the Bourdieusian
tools we are using at the Center for the Interdisciplinary Research on
Religion and Society (CIRRuS, Bielefeld University, Germany) in order to
conduct empirical research on religion.
We center the focus on the analysis of the habitūs of religious actors.
For this goal, we apply and constantly refine a method developed during
the last 30 years or so. We operationalize the concept of dispositions
of perception, judgment, and action by means of a sociological
adaptation of the Aristotelian/Apuleian syllogistic square : the
praxeological square (which, only at a first glance, might appear
similar to Greimas’ semiotic square).
The model is designed primary for the analysis of texts (interviews,
speeches, written material etc.) but it also serves for iconic or
pragmatic praxis. It facilitates relating non-religious and religious
experiences of actors (according to their perception) with their
criteria of judgment (their religious and non-religious symbolic tools)
and their orientation of action (goal oriented projection). Thus, the
identities and strategies of the actors can be modeled as a
praxeological square of dispositions or, somewhat more sophisticated, as
a network of dispositions.
The aspect of the experience links the model to the objective conditions
of experience. We approach these by two complementary models, one for
social stratification and the other for functional differentiation. The
former is a simplification of Bourdieu’s model of the social space in La
Distinction. It facilitates relating habitus-formations of religious
actors to social positions, thus gauging their overall share of power in
a society. The latter is based on Bourdieu’s basic model of the
artistic field (Les règles de l’art). The two dimensions of religious
credibility and organizational complexity of collective religious
experts (religious organizations) facilitate modeling religious capital,
assessing the specific share of power in the struggle between religious
experts. In sum, the models facilitate operationalizing religion as a
mode of social praxis with the distinctive feature of actors counting
with a transcendent reference point for their judgment and action. We do
not understand the models as goals in themselves. They are nothing else
than frames of orientation for a better understanding of the dynamics
of praxis, referred to by concepts of practical logic, power, violence,
capital, struggle and so forth.
Workshop, Immigration et attachement social
Workshop organisé par le Centre Maurice Halbwachs
à l’occasion de la visite de Teemu Kemppainen et de Laura Kemppainen
de l’Université d’Helsinki
Lundi 20 mai 2019, 9h30-17h30
Lieu : Campus ENS-Jourdan, salle R108
Programme :
9h30 : accueil
9h45 : présentation par Serge Paugam
1ère partie : Travaux finlandais
10h-10h45 Teemu Kemppainen, “A multi-focal model of immigrant attachment : a theoretical model and empirical results”
10h45 : discussion
11h15-12h Laura Kemppainen, “Aging, immigration and attachment : a study on older Russian migrants in Finland”.
12h : discussion
12h30-14h : déjeuner
2ème partie : Attachement et détachement dans les travaux sur l’immigration : trois thèses soutenues récemment au CMH
14h-14h30 : Linda Haapajarvi, Le passage à la citoyenneté. Analyse
comparée des politiques d’intégration des femmes migrantes en France et
en Finlande.
Discussion (15 mn)
14h45-15h15, Amélie Grysole, Placer et déplacer ses enfants : stratégies
transnationales des mères sénégalaises aux Etats-Unis, en Italie et en
France
Discussion (15 mn)
15h30-16h, Rébecca Ndour, Les cadres sociaux de l’ethnicité. Analyse des
conditions d’émergence et de transmission de l’ethnicité par le cas des
Sereer (Sénégal)
Discussion (15mn)
Pause
3ème partie : Du bon usage du concept d’attachement pour les recherches sur l’immigration
16h30-17h30 : Discussion-débat introduite par Serge Paugam
Journée annuelle de l’IRIS PSL « Science des données, Données de la science »
Journée organisée avec le soutien du Centre Maurice Halbwachs et du Labex TransferS
Lundi 27 Mai 2019, 9h30-17h30
Lieu : ENS, 29 rue d’Ulm, salle Jean Jaurès
L’IRIS SddS organise sa Journée 2019 sur la question des « données
ouvertes », avec l’ambition de créer un espace de discussion
transdisciplinaire sur l’ouverture des « données de la science », à la
fois par comparaison entre disciplines, domaines thématiques et types de
données, et par une réflexion sur les conditions matérielles,
politiques et intellectuelles de leur réutilisation par des chercheurs
qui n’ont pas participé à leur conception. On cherchera à comparer
disciplines, domaines thématiques et types de données, et on examinera
les conditions matérielles, politiques et intellectuelles de la
réutilisation des données par des chercheurs, des individus ou des
institutions qui n’ont pas participé à leur conception. La journée sera
l’occasion pour les équipes et les chercheurs qui ont bénéficié du
soutien de l’IRIS depuis sa création de montrer leurs réalisations par
des posters affichés dans l’espace Curie.
Programme :
9h30 : Pierre Senellart, Florence Weber, Introduction
Construire le savoir, gouverner la société : dangers et promesses
9h45 : Sabina Leonelli, “Big Data, Open Data and Scientific Research”
10h15 : Antoine Courmont, « Open data et recomposition du gouvernement urbain »
10h 45 : Discussion (Modérateur Emmanuel Didier)
Pause
11h45 : Carlo Zwölf & Florence Weber, « Construire le savoir en sciences de la société : les apports de l’outil ArchEthno »
12h15 : Discussion (Modératrice Emilie Masson)
De la réflexion sur les conditions de la recherche à la construction de modèles
14h : Isabelle Thireau, « Les conditions de l’enquête dans la Chine contemporaine »
14h30 : Leontine Goldzahl, « Le rôle du chercheur en économie dans la production de ses données »
15h : Discussion (Modératrice Agnès Gramain)
Pause
16h30 : Ouvrir les données de la recherche, un mot d’ordre et ses usages
Gabriel Alcaras, Caroline Cance, Agnès Gramain, Camille Oloa-Biloa, Perig Pitrou
17h30 : fin de la journée et cocktail
Formulaire de candidature à télécharger et à renvoyer à archethno@ens.fr
Chaque lauréat recevra une bourse d’appui d’un montant de 2000€ (voir les modalités avec le CNRS)
Clôture de l’appel : 15 juillet 2019 à minuit
Journée d’étude, L’intersectionnalité en pratique. Approches
empiriques et méthodologiques de l’imbrication des rapports de
domination
Journée d’étude de l’axe « Imbrication des rapports sociaux : genre, classe, race »
Mardi 11 juin 2019, 9h-16h30
Lieu : Centre Maurice Halbwachs , 48 Bd Jourdan, 75014 Paris, salle R2-02
Programme :
9h-9h30 : Accueil des participant.es
• 9h30-11h : Division sexuée et racialisée du travail
Christelle Avril : Une sociologie des classes populaires dans une perspective intersectionnelle : retour sur une enquête
Camille Foubert : Analyser la division et la délégation du travail
hospitalier pour ethnographier l’imbrication des rapports de domination
dans le soin
Anton Perdoncin : Recruter des mineurs marocains : la racialisation
comme mode de construction d’une force de travail exploitable
(Nord-Pas-de-Calais, 1945-1990)
Discussion : Laure Pitti
Chair : Alix Heiniger
11h-11h15 : Pause café
• 11h15-12h45 : Les âges sociaux imbriqués dans les rapports de classe et de genre
Perrine Agnoux : Droit à la jeunesse, devoir de maturité et construction des féminités populaires
Angèle Fouquet : La « jeunesse conjugale » n’est qu’un mot : la
variation des conditions d’installation en couple cohabitant selon le
genre et la classe
Paul Hobeika : Retraite, veuvage, réversion : quelles recompositions des rapports sociaux de sexe à l’âge de la retraite ?
Discussion : Juliette Rennes
Chair : Marie Plessz
12h45-14h30 : Déjeuner sur inscription
• 14h30-16h : Mondes professionnels et féminités prescrites
Hélène Demilly : Renouveler les incarnations managériales. Genre, race
et classe dans un programme d’entreprise dédié à la “mixité”
Elsa Favier : La socialisation à un rôle de haute fonctionnaire. Se
conformer à un style de féminité blanche de classe supérieure
Anaïs Lehmann : Classe, genre, race chez les vendeuses de prêt-à-porter. Premières réflexions
Discussion : Gabrielle Schütz
Chair : Sophie Pochic
• 16h-16h30 : Conclusion
Laure Bereni, Yasmine Berriane, Amélie Le Renard
Journées des sociologues et politistes IRSTEA-INRA
Journées co-organisées par le CMH
Jeudi 13 et Vendredi 14 Juin 2019
Lieu : AgroParisTech, 16 rue Claude Bernard, Paris, Amphi Coléou
Jeudi 13 juin
10h-10h30 – Accueil des participants et présentation des journées
10h30-11h30. Où fait-on de la sociologie à Irstea et à l’INRA ?
Cartographie des unités.
11h30-12h30. Thème 1. Les pratiques domestiques comme objet d’observation sociologique
11h30-12h. Sarah-Jane KRIEGER (IRSTEA, Etbx/CNRS, Passages). Le
programme « Familles EAU Défi » : pour un changement des pratiques liées
à l‘usage de l’eau
12h-12h30. Séverine GOJARD, Anne LHUISSIER, Marie PLESSZ & Dieynaba
BA (INRA-Cmh). Une nomenclature sociologique des consommations
alimentaires pour les enquêtes de budget des ménages
12h30-14h. Buffet (salle du centenaire)
14h-17h. Thème 2. Les temporalités de l’action publique
14h-14h30. Philippe DEUFFIC, Nicolas ROCLE (IRSTEA-Etbx). Présentation
des journées IRSTEA sur les temporalités de l’action publique
14h30-15h. Vincent BANOS, Bruno BOUET, Philippe DEUFFIC (IRSTEA-Etbx). De l’Eden à l’hotspot.
Récits et contre-récits du déclinisme environnemental à la Réunion
15h-15h30. Marine GABILLET (IRSTEA-Lessem). Entre lassitude et espoir :
les émotions et leur gestion dans les programmes de suivis participatifs
à long terme
15h30-15h45. Pause
15h45-16h15. Camille LE BIVIC (INRA-Sadapt). Planification rurale et
calendrier de l’urbanisation en frange d’une grande métropole : le cas
de l’Ile-de-France
16h15-16h45. Marie LUSSON (IRSTEA-G-Eaux). Des obstacles à la
restauration physique des rivières : une histoire de cailloux, d’images
et de temps
16h45-17h. Discussion générale sur le thème « Temporalités de l’action publique »
17h-18h30. Tables-rondes
17h-17h45. Etre doctorant en sociologie à Irstea et à l’INRA.
17h45-18h30. Actualités des publications en sociologie : sélection
d’ouvrages proposée par les participants 18h30-19h30. Cocktail dinatoire
(salle du centenaire)
Vendredi 14 Juin.
8h30-9h. Accueil café.
9h-10h30. Thème 3. Connaissances, savoirs et expertise
9h-9h30. Agnès FORTIER, Pierre ALPHANDERY (INRA, Sadapt). Gouverner la
biodiversité par les données : production et normalisation des
connaissances naturalistes.
9h30-10h. Soazig DI BIANCO (INRA-Cesear/ESA-Laress). Conseil agricole et
encastrement des technico-commerciaux : le cas d’une coopérative de
l’ouest 10h-10h30. François HOCHEREAU (INRA-Sadapt). D’un animal objet à
un animal « acteur » de l’élevage : Dynamiques d’évolution des
compétences en élevage au regard de la prise en charge des douleurs
animales
10h30-10h45. Pause.
10h45-12h15. Thème 4. Gouvernance territoriale et action publique
10h45-11h15. Bruno BOUET (IRSTEA, Etbx). Une dialectique entre
autochtonie et Parcs nationaux français ? Approche par l’étude du Parc
national de La Réunion
11h15-11h45. Brigitte NOUGAREDES (INRA, Innovations), Romain MELOT
(INRA, Sadapt). Droits à construire et nouveaux enjeux alimentaires :
présentation du projet de recherche-action BatiAlim.
11h45-12h15. Glenn MAINGUY, Charles DE GODOY LESKI, Denis SALLES
(IRSTEA, Etbx). Gouvernance adaptative des métropoles estuariennes. Une
approche par les interdépendances.
12h15-13h30. Buffet (salle du centenaire)
13h30-15h. Thème 5. Inégalités, rapports de pouvoir et enjeux de justice
13h30-14h. Valérie DELDRÈVE (IRSTEA, Etbx). Quels cadres d’action
collective contre les boues et poussières rouges d’Altéo-Gardanne ? Les
apports de l’Environmental Justice
14h-14h30. Anaïs MALIE (INRA, Ceseaer). Des alternatives sous contrôle
de l’espace social local. L’euphémisation de la critique comme condition
du maintien des alternatives en milieu rural populaire
14h30-14h45. Pause
14h45-15h15. Jacqueline CANDAU, Anne GASSIAT (IRSTEA, Etbx). Mise en
incapacité professionnelle pour contrôler l’accès à la terre agricole.
Enquête à Piton l’Ermitage, Saint-Paul (La Réunion).
15h15-15h45. Quentin SCHNAPPER (INRA, Cesaer). « Ils ont volé l’identité
de la foire aux agriculteurs ! » Sociabilités festives, conflits
d’appartenance et luttes de pouvoir dans un bourg périurbain de l’ouest
de la France (1980-2015)
15h45-16h30. Perspectives pour les prochaines rencontres et clôture des journées.
Comité d’organisation : Isabelle ARPIN
(IRSTEA-Territoires, LESSEM) isabelle.arpin@irstea.fr, Jacqueline CANDAU
(IRSTEA-Territoires, ETBX) jacqueline.candau@irstea.fr, Anne LHUISSIER
(INRA-SAE2, CMH) anne.lhuissier@inra.fr, Romain MELOT (INRA-SAD, SADAPT)
romain.melot@agroparistech.fr
Journée d’études, « Droit et vie quotidienne »
Journée d’études organisée par Liora Israël et Emilia Schijman
Atelier « Droit et politique » du Labex TEPSIS – PRI Terrains du droit de l’EHESS
Vendredi 14 juin 2019, 10h30-16h30
Lieu : EHESS, Salle 11, 105 Boulevard Raspail, 75006 Paris
Programme :
10h30-12h30 : Autour de l’ouvrage « Nobody’s Law. Legal Consciousness and Legal Alienation in Everyday Life”, de Marc Hertogh,
Palgrave Socio-Legal Studies, 2018
Présentation du livre par l’auteur, Marc Hertogh (Groningen University),
et discussion par Liora Israël (EHESS, CMH) et Emilia Schijman (CNRS,
CMH)
Session en anglais.
14h-16h30 : Deux enquêtes sur le droit dans la vie quotidienne.
Quentin Ravelli (CNRS, CMH), « Droit illégal ou injustice légale ? Quand
les militants pour le droit au logement remettent en question la
légitimité des dettes avec leur propre légalité »
Yasmine Berriane (CNRS, CMH), « Lorsque des disputes foncières
produisent du droit : Développement de savoirs juridiques aux marges
d’une mobilisation pour le droit des
femmes à la terre au Maroc »
Discussion Michele Spanò (EHESS, LIER-FYT)
Inscription obligatoire, la salle étant petite et afin de prévoir un
buffet pour le déjeuner. Merci de vous inscrire en suivant le lien, le créneau médian correspondant au déjeuner
Ecole thématique du CNRS. Pragmatisme et enquêtes empiriques en sciences sociales : sur le terrain du politique
Avec le soutien de l’INSHS du CNRS, du Centre Maurice Halbwachs
(CNRS-EHESS-ENS), du Centre d’étude des mouvements sociaux
(EHESS-CNRS-INSERM), du Groupe de sociologie pragmatique et réflexive
(EHESS), de la Faculté des sciences sociales et politiques (Université
de Lausanne), de l’équipe du Cresson (AAU-CNRS-Université de Grenoble),
du Metrolab (Bruxelles), d’Origens Media Lab (ESC Clermont), des PRI « Terrains du droit » et « Pragmatisme et sciences sociales » de l’EHESS
et de l’Association Pragmata.
Du lundi 24 au samedi 29 juin 2019
Lieu : Porquerolles, IGESA
Cette école thématique propose une formation axée sur les apports du
pragmatisme américain, et de ses héritages en sciences sociales, à
l’enquête empirique sur le terrain du politique. Elle consistera en une
succession de conférences organisées autour de domaines thématiques
(expérience urbaine, citoyenneté, anthropocène, problèmes publics,
droit, religion), où se laissent repérer aujourd’hui les apports d’une
approche pragmatiste sur le terrain du politique. Les conférenciers
seront invités à présenter des enquêtes, en donnant à voir ce qu’ils
font des textes pragmatistes dans leur activité de recherche. Quels
textes ont compte pour eux et pourquoi ? Ils synthétiseront les lignées
de travaux de recherche dans lesquelles ils s’inscrivent, et montreront
les apports de leur reprise du pragmatisme.
Journées du CMH à Fréjus
Du mardi 10 au vendredi 13 Septembre 2019
Programme
Journée en l’honneur de Robert Salais
Organisée par l’IDHES et le Centre Maurice Halbwachs avec le soutien de
la MSH Paris-Saclay, cet événement est l’occasion de rendre hommage aux
travaux de Robert Salais.
Jeudi 19 et Vendredi 20 septembre 2019
Lieu : ENS Paris-Saclay, 61 Avenue du président Wilson, 94230 Cachan
Programme
Economiste de formation, Robert Salais a créé l’IDHE (Institutions et
Dynamiques Historiques de l’Economie) en collaboration avec des
historiens. Ces journées permettront de revenir sur le projet
intellectuel de ce laboratoire, s’inscrivant au départ dans le cadre de
l’économie des conventions, et sur sa méthodologie.
Ces journées regrouperont une trentaine de contributions sur les
principales thématiques de recherche impulsées par Robert SALAIS avec la
participation d’une dizaine de chercheurs étrangers témoignant du
rayonnement international de ses travaux, en particulier sur les mondes
de production et les indicateurs statistiques.
Ouvrir l’Etat au Brésil : gouverner, catégoriser, contrôler
Dans le cadre du deuxième Congrès de l’Association des Brésilianistes en
Europe, ABRE, Benoît de L’Estoile (CNRS-ENS/ CMH) et Mariana Broglia de
Moura (CMH) organisent un panel : Ouvrir l’Etat : gouverner,
catégoriser, contrôler
Abrindo o Estado : governar, categorizar, fiscalizar
(langues : portugais et français)
Vendredi 20 septembre 2019, 9h30-12h
Lieu : EHESS, 105 Bd Raspail, salle 11
Ce panel se propose d’analyser les processus de construction et de
déconstruction de l’Etat brésilien contemporain au prisme de ses
pratiques de gouvernement, de catégorisation et de contrôle
(fiscalização) de son territoire et de sa population. Il s’agira de
saisir l’Etat en tant qu’un processus continu et négocié, à partir d’une
analyse centrée sur les pratiques situées d’une part, du côté de ses
agents dans leur effort d’ordonner, d’aménager et de gérer des
territoires et des populations. D’autre part, du côté des acteurs
(collectifs ou individuels) visés par ces actions, à travers leurs
stratégies pour y échapper, pour les ignorer ou, au contraire, pour se
les approprier. Au cours de ces processus, qui fonctionnent à double
sens, sont redéfinies des catégories, des groupes et des frontières. Des
travaux historiques et ethnographiques interrogeant les pratiques et
actes de gouvernement et des gouvernés, que ce soit à partir du centre
ou à partir des marges, permettent un renouvellement des manières de
concevoir le rôle de l’Etat au Brésil.
Contributions
Les échelles de l’Etat : du gouvernement des assentamentos à la domestication de l’INCRA (Benoît de l’Estoile – CNRS-ENS/ CMH)
« La stupéfaction tropicale » : enquêter, contrôler et réguler les
drogues au Brésil (1930-1970), Mariana Broglia de Moura – EHESS-
TEPSIS-CMH-CRBC
L’« accès à la justice » dans le Brésil contemporain : une perspective
ethnographique depuis la région amazonienne (Amapa) – Lauriane dos
Santos – EHESS – CMH – France)
Des changements dans la continuité : les catégories de couleur et de
race dans le recensement brésilien (Graziella Moraes Silva – IHEID –
Suisse)
Table ronde, “Mesures de l’insécurité au Brésil”
Jeudi 26 septembre, 14h-17h
Lieu : ENS, 48 bd Jourdan, salle R2-02
Organisée à l’occasion de la parution du dossier spécial de la revue “Statistique et société” , vol. 7, n°1
Président de séance : Emmanuel Didier
Intervenants qui commenteront le dossier : Benoît de l’Estoile, René Levy (CESDIP, CNRS) et Olivier Filatriau (Service statistique Ministériel de la Sécurité Intérieure)
Colloque international, “Les mouvements LGBTQ sous un prisme transculturel : circulations, traductions, transformations”
Colloque international co-organisé par Aline Henninger (MCF, Laboratoire
Remelice, Université d’Orléans) et Thierry MAIRE (doctorant, CMH,
ENS-EHESS-CNRS, UMR 8097)
Jeudi 3 et vendredi 4 octobre 2019
Lieu : UFR Collégium LLSH, 10 rue de Tours, 45100 Orléans
Programme
Alimentation en migration : Enjeux de santé, de transmission et d’acculturation
Evénement organisé dans le cadre du “Tour du CNRS en 80 jours”,
avec le soutien du CNRS et de la Mairie de Paris.
Mercredi 9 octobre 2019, 9h30-17h
Lieu : Amphithéâtre, Ecole Normale Supérieure, 48 bd Jourdan, 75014, Paris
Programme
9h30 Café d’accueil
9h45 Ouverture de l’événement
Christine Tichit (INRA, CMH) et Simeng Wang (CNRS, CERMES3)
10h-12h Table ronde « Liens alimentation-santé en contexte migratoire »
Animatrice : Simeng Wang (CNRS, CERMES3)
Tristan Fournier (CNRS, IRIS) : L’optimisation alimentaire : injonctions, bricolages, résistances.
Claire Kersuzan (Université de Bordeaux, COMPTRASEC) : L’allaitement des immigrées en France.
Jingrui Cai (Praticienne, diplômée de l’acupuncture internationale) : La
médecine traditionnelle chinoise et la vie quotidienne.
Emmanuel Cohen (CNRS, MNHN) : Le rapport à la corpulence chez les
migrants camerounais vers Yaoundé et la région parisienne, une approche
anthropologique.
12h-13h Déjeuner libre
13h-14h30 Table ronde « Transmission intergénérationnelle des normes et pratiques alimentaires en famille »
Animatrice : Christine Tichit (INRA, CMH)
Boris Tavernier (Directeur et co-fondateur de l’Association VRAC) et
Alexis Jenni (Écrivain) : Présentation du projet et du livre Femmes
d’ici, cuisines d’ailleurs : Trésors culinaires familiaux (Albin Michel,
2017).
Chelsie Yount André (CIRAD, SUPAGRO) : Partage alimentaire et transmission des valeurs dans le contexte migratoire.
Lise Gibet (EHESS, CECMC) : Les restaurants chinois à Paris : espaces de transmissions intergénérationnelles en migration.
14h30-15h Pause-café
15h-16h30 Table ronde « Manger en collectivité : la cantine comme espace d’acculturation alimentaire »
Animatrice : Simeng Wang (CNRS, CERMES3)
Chantal Crenn (Université de Bordeaux, PASSAGES et corédactrice en chef
de la revue Anthropology of Food) : La cantine des Sénégalais de chez
Ford ou le lieu de la fabrication de mangeurs-sujets.
Christine Tichit (INRA, CMH) : Le rapport des enfants de migrants au modèle de cantine à la « française ».
Intervenant à préciser ultérieurement (Diététicien, Caisse des Ecoles,
Ville de Paris) : Les enjeux de composition des menus scolaires proposés
à Paris.
Entrée libre, inscription obligatoire avant le 6 octobre
Renseignement et contact : alimenmigration@gmail.com
Organisatrices : Christine Tichit (INRA, CMH) et Simeng Wang (CNRS, CERMES3)
Pratiques religieuses dans l’espace urbain. Approches géographiques et sociologiques
Atelier du programme PSL
« Agenda pour une sociologie critique des religions »
Organisateurs : Yannick Fer et Patrick Michel (CMH)
Mercredi 9 octobre 2019, 14h-18h30
Lieu : ENS – Salle R2-02, 48 bd. Jourdan, 75014 Paris
PROGRAMME
14h-14h50. Hugo Suarez (IIS-UNAM, IHEAL Sorbonne Nouvelle). La religion
dans les rues : analyse des expressions religieuses dans un quartier
populaire de Mexico City.
14h50-15h40. Julie Picard (Université de Bordeaux). Les territorialités
religieuses des migrants africains chrétiens : entre dynamiques
identitaires et recompositions urbaines discrètes
(Pause)
16h-16h50. David Garbin (University of Kent). Espace-temps de
l’urbanisation religieuse et visions territoriales dans les mega-cities.
16h50-17h40. Irene Becci (Université de Lausanne). Les parcs publics comme hétérotopies religieuses.
17h40-18h30.
Discussion générale.
Colloque International, On n’a pas tous les jours 20 ans
Travail, genre et sociétés, 1999-2019
Colloque International co-organisé par le CMH
Jeudi 14 novembre 2019, 9h-20h
Lieu : Amphi Louis Liard – La Sorbonne, 17 rue de la Sorbonne – 75005 Paris
Programme
À l’occasion de ses vingt ans, la revue Travail, genre et sociétés organise un colloque pour échanger autour de son projet intellectuel, résumé dans les trois mots de son titre :
- Le travail, qui n’est pas un domaine spécialisé de recherche, mais notre fil rouge pour lire le statut des femmes et des hommes dans la société.
- Le genre, toujours présent quelle que soit son appellation (différence des sexes, masculin/féminin, rapports sociaux de sexe, domination masculine, intersectionnalité…), car la revue n’est pas celle d’une école et chaque auteur·e choisit le concept qui lui convient.
- Les questions de société, qui nous semblent cruciales au regard du genre, même sans lien direct avec le travail : le revenu universel, la gestation pour autrui, la parité en politique, les allocations familiales, la prostitution, l’avortement, etc.Le colloque, tout comme la revue, est ouvert aux chercheur·e·s, universitaires, enseignant·e·s, étudiant·e·s, mais aussi aux syndicalistes, aux membres d’associations féministes ou de l’administration, aux élu·e·s et représentant·e·s de la société civile. Il valorise la confrontation entre options théoriques diverses, la pluridisciplinarité et la comparaison internationale qui permet de resituer les inégalités de sexe et de genre dans des configurations sociétales diverses. À Travail, genre et sociétés nous défendons l’idée qu’il faut écrire pour être lu·e·s au-delà des frontières de notre univers professionnel