Centre Maurice Halbwachs

Manifestations scientifiques 2014

Colloque “néo-pentecôtismes”
6 et 7 février 2014
Lieu : Paris, ENS, 29 rue d’Ulm, salle Paul Langevin.
Jesus Garcia-Ruiz et Patrick Michel
Le colloque vise, en construisant le religieux en un objet intermédiaire, à contribuer à mettre en place les éléments de l’outillage intellectuel renouvelé nécessaire pour penser les recompositions affectant la scène contemporaine en termes de relation entre religieux, social et politique.
Ces recompositions, notamment induites par l’accélération ressentie de la mondialisation, sont largement appréhendées et vécues par les acteurs sur le mode de la « crise », une crise dont la progression des néo-pentecôtistes, partout, serait tout autant un indicateur qu’un instrument de gestion. Le courant évangélique, et en son sein le néo-pentecôtisme, apparaissent de fait comme une ressource privilégiée de redéfinition identitaire et d’inscription de cette identité reconstruite dans un univers de circulation fluide. Cet évangélisme constitue un espace pertinent d’observation des nouvelles valeurs de sociétés travaillées par un mouvement avec lequel des affinités lui sont prêtées. Il représente également un indicateur précieux des modalités d’établissement, par ces sociétés, d’un rapport au pluralisme, dont il apparaît d’ailleurs comme l’une des composantes. Il est, partout, tenté de passer explicitement du statut d’acteur religieux auquel il pouvait sembler possible de le réduire, à celui d’acteur social, économique et, dès lors, politique.

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Journées d’étude “Construire l’État à l’échelle locale”
7 et 8 février 2014
Lieu : Paris, ENS et MSE
Jérôme Bourdieu (INRA-PSE et EHESS), Agnès Gramain (CES – UP1), Florence Weber (CMH-ENS)
La question de l’échelle spatiale à laquelle sont organisées les politiques publiques est souvent posée en termes normatifs et autour de l’antinomie entre, d’un côté, une logique d’équité et d’efficacité qui suppose de se placer à l’échelle la plus large possible – à l’échelle de l’Etat national et, de l’autre côté, une logique à la fois démocratique et informationnelle qui veut que les choses soient décidées localement, au plus près des gens et, si possible, par les gens eux-mêmes. On voit ainsi dénoncés aussi bien le centralisme autoritaire et aveugle des administrations centrales que les effets ‘localistes’, inégalitaires et coûteux des politiques publiques construites localement.

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Conférence-débat “Le sociologue face à l’islamophobie”
Vendredi 11 avril, de 15h à 18h
Lieu : EHESS, amphithéatre François Furet, 105, Bd Raspail, 75006 Paris
Débat animé par Serge Paugam
Avec la participation des auteurs de la revue Sociologie :
Houda Asal, Bruno Cousin, Abdellali Hajjat, Marwan Mohammed, Tommaso Vitale


Journées d’étude “La responsabilité en justice. Acteurs et action”
Vendredi 11 avril, de 9h à 17h30
Lieu : EHESS, 105, Bd Raspail, 75006 Paris
Journée d’étude organisée pour le PRI “Terrains du droit” par Françoise Briegel, Simona Cerutti, Deborah Puccio-Den

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Journée d’étude “Mesurer la qualité de la vie dans la cité et au travail : Projet managérial ou phénomène démocratique ?”
Lundi 26 mai, de 9h à 18h
Journée d’étude organisée dans le cadre du Programme Emergences (Ville de Paris) coordonné par Alexandra Bidet (CMH),Pauline Barraud de Lagerie (IRISSO), Luigi Doria (CMH), David Martin (CERTOP), François Vatin (IDHE).
Lieu : ENS, salle Dussane, 45, rue d’Ulm, 75005 Paris
Mesurer, évaluer, quantifier : que signifient ces activités pour la vie sociale contemporaine ? Comment interpréter l’évolution de la mesure de la vie sociale vers une mesure en termes de qualité ? Et que penser du développement, dans ce cadre, d’une mesure de la qualité de la vie ? Faut-il voir là seulement le signe d’une attente de plus en plus forte et prégnante de contrôle, comme si le contrôle de la qualité portait la promesse d’une réalité sociale parfaitement transparente et maitrisée ? Les tentatives faites pour réintégrer une dimension qualitative oubliée, et promouvoir d’autres critères d’évaluation et de pilotage que ceux portés par les indicateurs économiques et monétaires dominants, ne contribuent-ils pas à étendre encore le champ du quantitatif ? En privilégiant les deux domaines de la qualité de la vie au travail et de la qualité de vie à l’échelle territoriale, cette journée d’étude se donne des objets riches en expérimentations et en débats pour interroger les enjeux des mesures, des standards et des classements élaborés autour de ces « qualités de la vie », ainsi que leurs effets sur les arènes publiques et sur les façons de faire émerger, en démocratie, ce à quoi nous tenons.

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Colloque “Penser autrement la propriété. Des formes de conceptualisation alternatives de la propriété”
Lundi 2 et mardi 3 juin
Colloque organisé par Caroline Guibet Lafaye (Directrice de recherches au CNRS) et Sarah Vanuxem (Maître de conférences à l’UNSA)
Colloque du GREDEG – CREDECO, du Centre Maurice Halbwachs et de la Maison des Sciences de l’Homme et de la Société Sud-Est.
Lieu : Faculté de droit de l’Université de Nice Sophia Antipolis – Amphithéâtre 202
Il est courant de présenter le droit des biens français comme opposant les partisans d’une théorie classique de la propriété – qui la définissent comme un faisceau de prérogatives (usus, fructus et abusus) –, aux tenants d’une théorie renouvelée de la propriété – qui la regardent telle une relation d’exclusivité entre une personne et sa chose (Ginossar, F. Zenati et Th. Revet) –. L’on ne saurait toutefois manquer de voir que ces doctrines demeurent, au-delà de leurs divergences, fermement attachées à la conception juridique moderne et à ses présupposés jus-naturalistes, voire plus généralement essentialistes. Toutes deux restent en particulier centrées sur une seule vision de la propriété : celle que l’on a pu nommer « maîtrise souveraine », lors même que la démonstration a été faite que le Code civil contient en germe d’autres possibilités (M. Xifaras).
Ce sont ces formes « alternatives » de conceptualisation de la propriété que nous souhaiterions explorer les 2 et 3 juin prochain, à Nice. Au fil des communications, nous découvrirons les interprétations contemporaines de la propriété en termes d’accès et de contrôle, mais aussi de « faisceaux de droit », et verrons quels liens peuvent être tissés avec ce qu’il est désormais convenu d’appeler les « communs » ; nous reconsidérerons les propriétés communes ou collectives, souvent méconnues, et nous demanderons dans quelle mesure il serait possible de renouer avec les anciennes formes de « propriétés simultanées ». L’on s’efforcera de s’ouvrir aux visions non occidentales de la propriété, au risque de voir le concept purement et simplement rejeté. Enfin, des études de cas illustrant la difficulté de rendre compte de la propriété selon la conception orthodoxe complèteront des exposés de portée plus conceptuelle.

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Colloque “Cerisy. Sociologie économique et économie critique : à la recherche du politique”
Du jeudi 12 au jeudi 19 juin
Colloque organisé par Alexandra Bidet et Florence Jany-Catrice avec le soutien du Groupement de recherche CNRS « Économie & Sociologie »
Lieu : Centre Culturel International de Cerisy-la-Salle – Le Château, 50210 Cerisy-la-Salle
Alors que s’affirme le renouveau d’une sociologie des faits économiques, on observe au retour d’une interrogation classique sur la dimension politique des faits économiques et à une insatisfaction croissante à l’égard de l’économie « standard », dont le discours s’est avéré de plus en plus en décalage avec les enjeux du moment, marqués notamment par la grave crise financière mondiale ouverte à l’automne 2008. Depuis 2004, le groupement de recherche (GDR CNRS) « Économie & Sociologie » a entrepris de structurer ce champ de recherches dans l’espace français. Ce colloque poursuit cet effort en rassemblant des travaux originaux et en promouvant le dialogue entre économistes politiques et sociologues de l’économie. Il part de l’idée que les transformations de la réalité économique relevant de la mondialisation sont inséparables des autres formes de réalité et dessinent de nouvelles pratiques et orientations politiques, qu’il s’agisse de l’État, des territoires, du droit, des libertés ou de l’autonomie des individus. Partir à la recherche de la dimension politique des faits économiques aujourd’hui, ou construire intellectuellement son retour, c’est tenter d’élaborer de nouvelles médiations entre sens commun et constructions scientifiques, et proposer ainsi des schèmes d’intelligibilité de l’économie, scientifiquement heuristiques, mais également appropriables par les citoyens « ordinaires » dans le débat public.
Renseignements


Journées de Foljuif
Jeudi 26 et vendredi 27 juin
Journées centrées sur des questions théoriques et méthodologiques posées par des doctorants.
Équipe organisatrice : Mathieu Hocquelet (post-doc), Quentin Ravelli (CR) et Catherine Marry (DR)

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Journée d’étude “Graphisme alternatif et engagement politique après 1968”
Vendredi 12 décembre, de 10h à 17h
Lieu : EHESS – Amphi François Furet
105, bd Raspail, 75006 Paris
La journée d’étude s’intéresse aux relations entre graphisme et politique, de 1968 à la fin des années 1980, et particulièrement aux correspondances et jeux d’influence observables au niveau international dans les pratiques et les productions des graphistes.
La journée d’étude s’insère dans le projet de recherche « Engagement politique et création graphique », porté par l’Université Paris Lumières, qui inclut notamment : - un séminaire à l’EHESS : « Engagement politique et création graphique : autour de Grapus (1970- 1990) », Catherine de Smet, maître de conférences à l’Université Paris 8 et Béatrice Fraenkel, directrice d’études à l’EHESS ; - un projet de l’École européenne supérieure d’art de Bretagne-Rennes, « L’intérêt public dans la sphère privée : Grapus collectionné » ; - un projet d’exposition sur le graphisme international des années 1970-1980, qui se tiendra à la BDIC en 2016.

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Journée d’étude “Les amphis du mage”
Les amphis du mage
Les restructurations, contestations et expériences

autour de la parution du n°137 et n°138 de la revue Travail et Emploi
Vendredi 12 décembre, de 13h30 à 19h
Lieu : Amphithéâtre Durkheim – Sorbonne, Galerie Claude Bernard, Esc. 1
54, rue Saint-Jacques, 75005 Paris
Ouverture par Thomas Amossé, rédacteur en chef de Travail et emploi
et Margaret Maruani, directrice du MAGE
Débat introduit par Sophie Pochic, CNRS et Anne Bory, Université Lille I, et animé par Xavier Dunezat, Cresppa-GTM et Ève Meuret-Camfort, Université de Nantes

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Journée d’étude “Les classes sociales en Europe”
Lundi 15 et mardi 16 décembre
Lieu : Site CNRS Pouchet, 59-61 rue Pouchet, 75849 Paris cedex 17
Les travaux comparatistes menés au niveau européen sont majoritairement quantitatifs, et restent mal connus des sociologues non statisticiens en France. Pourtant il y a un enjeu central à développer d’une part une réflexion sur les groupes sociaux et les inégalités à l’échelle européenne, mais aussi à développer des comparaisons entre structures sociales et inégalités entre pays.
Ces journées visent donc à présenter un ensemble de débats qui traversent les travaux quantitatifs portant sur les groupes sociaux en Europe, et à expliciter la place qu’y occupe (ou non) la sociologie des classes sociales. Elles visent également à inciter à lier les enquêtes quantitatives et les enquêtes de terrain pour développer une réflexion sur les classes sociales et les inégalités en Europe, réflexion particulièrement cruciale dans un contexte de crise économique.
Une première journée sera centrée sur la conception et l’usage des nomenclatures socioprofessionnelles et des enjeux à la fois théoriques et méthodologiques qui les sous-tendent. Une deuxième journée sera centrée sur les travaux comparatifs sur les classes sociales en Europe, et sur la comparaison entre travaux menés dans différents cadres nationaux, afin de susciter de nouvelles perspectives de recherche.
Journées organisées au sein de l’Association française de sociologie par les réseaux Classes sociales, inégalités, fragmentations (RT 5), Méthodes (RT 20), Sociologie des élites (RT 42) et Justice sociale (GT 44).
Conjointement avec le Ceraps (UMR 8026), le Cresppa (UMR 7217), et la Maison des Sciences de l’Homme de Lorraine.

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